Lorsque l’on entame un chemin de vie spirituel, on peut avoir peur de se tromper. Vers quel thérapeute ou quelle formation se tourner ? En spiritualité il y parfois “à boire et à manger” car tout le monde en 2 clics peut obtenir un diplôme sur internet.
Quelles sont les erreurs à éviter lorsque l’on s’éveille à la spiritualité ?
Je suis Camille, kinésithérapeute – ostéopathe – professeure de Yoga et thérapeute dans les Annales Akashiques. J’exerce auprès de patients depuis 13 ans, je suis dans le domaine spirituel depuis toujours, et j’aimerais vous parler ici des dangers liés à la spiritualité et comment les éviter.
Les dangers en spiritualité : les entités et le bas Astral
Le premier danger est de se connecter au bas astral, c’est-à-dire des entités qui vibrent très bas, ou de se connecter à des égrégores en pensant être connecté à un guide spirituel élevé ou à une divinité.
Un égrégore c’est un agglomérat de pensées collectives qui a presque pris une forme d’entité, il est souvent créé par un groupe de personnes.
Exemple : une méditation mondiale a été lancée pendant un confinement, et elle a fait polémique car on ne savait pas qui avait lancé l’opération ni quel égrégore elle allait nourrir.
On ne savait pas si l’égrégore était positif ou négatif, qui était à l’origine de cela, à quoi allions nous nous connecter etc…
Certains ont pris le parti d’y participer, d’autres non, pour ces raisons.
Tout ce qui brille n’est pas Divin, parfois c’est même l’inverse.
Attention aussi aux entités qui se substituent aux Anges, aux Archanges, aux Maîtres Ascensionnés et aux Divinités.
Les Anges, les divinités sont des formes d’énergies, les entités peuvent les imiter et se faire passer pour elles.
Pour être sûr de bien se connecter, on peut déjà se renseigner sur l’histoire de la Divinité ou de l’Ange, connaître ses autres noms, ses autres formes, les symboles auxquels il est relié, ce sur quoi il agit, quelles sont ses particularités.
Une fois que l’on a acquis cet enseignement, on peut vite repérer une entité qui se ferait passer pour un être de lumière.
On ressent que la vibration n’est pas la même, on ne se sent pas très à l’aise.
On peut même ressentir du jugement, un mal être, au lieu de l’Amour infini d’un être de Lumière.
Exemple : on pourrait dire qu’une secte se connecte à un égrégore car ils réécrivent souvent l’histoire des divinités et des être de lumières.
Connaître l’origine de l’être de lumière, connaître ses habitudes de cultes, ses offrandes, son univers en quelque sorte, cela nous permet de mieux nous connecter à elle, de ressentir sa vibration, et dans le cas où nous serions confronté à un faussaire, de le repérer assez rapidement.
En d’autre mot, faire des recherches sur le sujet nous évite de nous connecter à n’importe quoi ou n’importe qui.
Le risque avec la magie
Le deuxième danger, est de jouer avec la magie sans en connaître les conséquences.
La magie a toujours un prix, quel qu’il soit, même la magie blanche, ou magie verte.
Les rituels ne sont pas anodins et sont à mon sens, à réserver aux personnes aguerries. Il est indispensable de se faire accompagner sur ce chemin.
Une pratique dangereuse : le Ouija
Le troisième danger est de jouer avec les esprits, les défunts, les entités.
On ne dérange pas les défunts sans demander la permission.
On n’ouvre pas une porte que l’on n’est pas capable de refermer.
Ouvrir un “passage” dans l’autre monde, sans savoir, à quoi on s’ouvre, qu’est ce qui peut passer, est ce que l’on peut le gérer ?
Si l’on n’est pas sûr, si l’on a peur, si l’on n’est pas accompagné, ou si l’on n’est pas passeur d’âme on s’abstient.
Par exemple le Ouija n’est pas une pratique à prendre à la légère.
Invoquer n’importe qui sans savoir à qui on a à faire relève pour moi de la “pure folie”.
Je regrette que certaines fassent cela pour “rire” et se donner des sensations, certains films- séries-livres l’ont démocratisé sans parler des conséquences et je le déplore.
Si vous débutez, faites vous accompagner pour tout cela s’il vous plaît et respectez les quelques règles suivantes :
On le pratique avec quelqu’un d’expérimenté
On évite de le pratiquer seul, être au moins à 2 par mesure de sécurité
On s’adresse poliment à l’esprit, bonjour, s’il vous plait, des questions respectueuses, merci, au revoir.
On évite les questions sur la mort d’un des participants
On évite de le pratiquer dans des lieux où il y a eu des morts tragiques ou brutales
Pendant une séance le curseur ne doit pas sortir de l’espace délimité par la planche
Le curseur ne doit pas toucher la planche lorsqu’il est rangé (donc dans un petit sac)
Lorsque vous voulez arrêter la séance,il faut demander poliment à l’esprit et diriger le curseur vers au revoir en attendant qu’il s’immobilise
Oublier l’ancrage et la protection
Avant toute pratique, que se soit yoga, méditation, médiumnité, communication avec les guides……. Je vous propose toujours d’ouvrir et de créer votre espace sacré.
De poser vos intentions de pratique.
Cela permet de sécuriser votre pratique et de lui donner une énergie.
De vous ancrer et de vous protéger au préalable.
Vous pouvez aussi pratiquer des techniques de protection comme celle de la bulle de lumière que je vous enseigne dans les Archives Akashiques, dans la formation à la médiumnité , au pendule et au channeling.
Oublier la purification
Avant et après toute pratique spirituelle, il est conseillé de purifier votre espace de pratique, et de vous purifier vous aussi.
Vous avez la sauge qui est connue, l’encens, le papier d’arménie….
Comme vous prenez une douche ou vous nettoyez votre maison, nettoyez vos énergies et votre espace sacré.
Oublier le shadow work
Le shadow work c’est le travail sur les ombres.
La spiritualité ce n’est pas que du rose et des paillettes.
Se connecter à l’invisible demande aussi un travail sur soi, sur le bénéfique, sur nos facultés, mais aussi sur le moins glamour, c’est à dire nos ombres, nos côtés “dark”, les côtés de nous que l’on n’a pas envie de montrer à tout le monde.
Esquiver le travail sur nos ombres, les glisser sous le tapis, ça peut nous mettre en danger.
A force d’esquiver, le retour de boomerang peut aller vite.
Telle une cocotte minute qui déborde, on peut avoir un trop plein d’ombres qui ressort d’un coup.
On peut même aller jusqu’à traverser “la nuit noire de l’âme”, c’est un moment de vide, déconnexion totale, où l’on est plus bas que terre.
Pour cela 2 solutions s’offrent à vous, continuer de mettre ces côtés sombres sous le tapis, ou regarder ses ombres en face et les accepter pour qu’elles diminuent (plus facile à écrire qu’à faire).
Tomber dans l’égo spirituel
“L’ego spirituel c’est quand tu crois qu’ avec ton bâton de sauge et ton tambour tu es meilleur que tout le monde et toi tu as trouvé la lumière ou que tu es la réincarnation de Gandhi”…
Je plaisante, mais l’égo spirituel se serait de croire que l’on a toujours raison et que l’on est plus évolué que les autres.
Croire que l’on peut tout régler avec la spiritualité.
Croire que l’on a la réponse pour tout le monde. Que l’on sait tout.
On y tombe tous dedans à un moment ou à un autre, il s’agit juste de redresser la barre et de réparer ses torts si on a causé du mal.
Et si l’on se sent vulnérable, on peut suivre des personnes avec un fort égo spirituel, des maîtres qui présentent bien comme ça, mais qui manipulent ou escroquent leur victime.
On va croire à tout ce qu’ils nous disent, sans appliquer notre discernement, et sans écouter notre intuition qui peut être affaiblie par leur discours.
Une voix d’enseignement malveillante (une secte par exemple) est à éviter.
Si à un moment vous n’êtes pas à l’aise avec un enseignant, un formateur, un thérapeute, il s’agit de déjà lui en parler, et si vraiment vous vous trouvez dans un piège, il s’agit de trouver de l’aide pour en sortir.
Bien sûr cela arrive rarement, mais je préfère mettre en garde.
La culpabilité spirituelle
Vous êtes-vous déjà senti mal après une consultation, ou jugé ?
Avez vous déjà entendu un formateur, un thérapeute vous dire que vous mangez de la viande et il ne faut pas, que vous buvez du café et il ne faut pas, que vous avez de mauvaises pensées, qu’il faudrait être plus comme ci, plus comme ça…..
Personne ne doit vous juger ni vous dire quoi faire.
Ce que vous traversez actuellement ce n’est pas de votre faute.
Les injonctions ne servent à rien si ce n’est à culpabiliser.
Vous faites toujours de votre mieux.
En tant que thérapeute j’aime être à l’écoute, et faire une proposition de soin en accord avec le patient.
Je n’impose rien, le choix reste entre les mains de son libre arbitre.
Demandez-lui ou demandez vous, est-ce une obligation ou un conseil ?
Est-ce un dogme, une injonction ou une proposition ?
Comment éviter les pièges de la spiritualité ?
Élever votre taux vibratoire :
Si votre taux vibratoire est faible, vous allez vibrer bas et comme on attire ce que l’on vibre, vous allez attirer les entités qui vibrent… bas.
Vous allez vous connecter à n’importe quoi ou alors vous risquez de vous faire manipuler.
Pour avoir un taux vibratoire élevé, il s’agit déjà de prendre soin de vous.
Hygiène de vie, hygiène alimentaire, hydratation suffisante, activité sportive, yoga, méditation, respiration…
Cela parait basique mais c’est tellement important.
Puis de faire des pratiques dans ce sens là, se connecter aux Archives Akashiques avec la prière permet d’avoir une vibration plus haute.
La pratique de l’ancrage (par exemple avoir les pieds au sol, se sentir enraciné) et la protection (par exemple la douche de lumière) augmentent également le taux vibratoire.
Je détaille tous ces rituels dans ma formation aux Annales Akashiques, car pour ouvrir ses archives on a besoin d’être ancré, d’être protégé, et d’avoir un bon taux vibratoire.
Ne prenez pas de grosses décisions ou n’entamez pas un travail avec l’invisible si vous êtes très bas en vibration, attendez un moment plus opportun.
Poser une intention
L’intention c’est la direction que l’on va faire prendre à notre pratique spirituelle.
Comme un archer va diriger sa flèche vers sa cible, en spiritualité, en ésotérisme, en soin énergétique, en yoga, en méditation, on pose une intention, un sankalpa, qui va diriger notre pratique et nous connecter à une certaine énergie (exemple, énergie de soin, énergie de guérison, énergie de transmutation…).
Par exemple, dans la prière aux Archives Akashiques on donne une intention, une impulsion et une demande de protection.
Évidemment il est vivement conseillé de fréquenter, consulter des thérapeutes et des personnes bienveillantes.
Activer votre discernement
Le discernement c’est sentir : qu’est ce qui est bon pour vous ?
Il faut le sentir dans son ventre, dans ses tripes.
Faites confiance à votre intuition, votre corps ne ment pas.
Lorsque vous êtes fortement, viscéralement, attiré par une personne ou une formation ou un objet il y a de grandes chances que ce soit fait pour vous.
Si des peurs sont présentes, déjà voir à quoi elles sont reliées, ce qu’elles masquent et si ce n’est pas l’égo qui se cache derrière des peurs pour ne pas évoluer (l’égo a très très peur du changement).
Si vraiment vous ne savez pas, vous êtes perdus, vous pouvez consulter quelqu’un de confiance pour vous éclairer. Les mémoires Akashiques peuvent aider.
Vous pouvez consulter à ce propos mon article : Pourquoi se former à la Lectures des Mémoires Akashiques ?
Comment discerner un “bon” thérapeute d’un autre :
Être thérapeute spirituel à mes yeux, c’est de se relier à plus grand que nous, cet Univers, cet invisible, pour être une meilleure personne, évoluer, grandir, se remettre en question, sans dénigrer ou se croire plus élevé que les autres.
Dans ce domaine n’importe qui en un clic peut obtenir un diplôme.
Pour ma part j’ai effectué 12 ans de travail et de pratique personnelle avant de me lancer dans les Archives Akashiques.
Si quelqu’un est “malveillant”, de manière volontaire ou non, déjà on va se sentir mal à l’aise, il peut y avoir de la manipulation, une prise de pouvoir, une emprise…
Ce sont des soins où les personnes vous énoncent des choses sans vous avoir donné votre avis, ils savent “mieux que vous”, ils sont “plus évolués que vous”, “vous ne savez pas”, ou “vous n’êtes pas prêts à entendre”…
Leur discours est malaisant, pas clair, ce qu’il vous dit ne résonne pas avec vous, vous êtes mal à l’aise et vous avez l’impression d’entendre des banalités.
Ils vous prennent votre pouvoir, vous victimisent et vous rendent dépendant (il faut tout le temps revenir en soin mais vous n’avez jamais de solution à la clé).
Et… ils ne se remettent pas en question…ils sont dans l’injonction… ils ont toujours raison, c’est vous qui avez tort… fuyez…
Un thérapeute bienveillant à mon sens va plus être dans une relation d’égal à égal, dans un dialogue, en vérifiant les intentions de soins avec vous : il est dans la proposition, il vous écoute, il vous aide, il vous soutient et surtout il vous responsabilise (il ne vous rend pas dépendant et ils vous donnent des solutions pour que le problème disparaisse).
Il vous rend votre pouvoir, il se remet en question si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez discuter avec lui.
“Primum Non Nocere”, la phrase que j’ai retenue de mes études de médecine, “premièrement, ne jamais nuire au patient”, on travaille pour lui, avec lui et jamais contre lui ou contre son accord.
Tout cela je le détaille dans ma formation certifiante aux Mémoires Akashiques.
On dit que dans l’invisible, tout ce que l’on fait de bien nous reviendra 3 fois. Que tout ce que l’on fais de mal, nous reviendra aussi 3 fois … à méditer.
Pour aller plus loin sur les dangers et les bonnes pratiques à adopter je vous invite à lire mon article : Le danger des Annales Akashiques.
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